Tueries et répressions en Gambie : Enfin l’Onu réagit!

La violation des droits de l’homme s’accentue de plus en plus en Gambie, et la communauté internationale reste passive comme si Yaya Jammeh avait le droit de vie et de mort sur ses opposants. Mais la mort des trois opposants intervenue à la suite des manifestations organisées pour protester contre les réformes électorales va sans doute pousser la communauté internationale à réagir face à cette situation. L’Onu a déjà fait son premier pas en condamnant les actes et en demandant l’ouverture d’une enquête.

Tueries et répressions en Gambie : Enfin l’Onu réagit!

Trois opposants gambiens arrêtés le jeudi 14 avril lors d’une manifestation pacifique ont trouvé la mort sur les lieux de la détention. Cette situation à pousser le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon a réclamé « l’ouverture d’une enquête approfondie et indépendante sur les circonstances qui ont conduit à leur mort ». Ban ki moon a également demandé au pouvoir de Jammeh de relâcher « immédiatement et sans condition » les personnes qui ont été arrêtées à l’occasion de ces manifestations. Rappelons que ces manifestations étaient organisées par l’opposition gambienne pour protester contre des réformes introduites par Jammeh dans le but de durcir les conditions de participation à l’élection présidentielle. Parmi ces mesures, figurent le versement d’une caution de 500 000 dalasis (environ 7,6 millions FCFA) pour tout candidat à l’élection présidentielle. Pour former un parti politique, il faut désormais donner 1 million de dalasis (environ 15 millions FCFA). A cela s’ajoutent les mesures concernant l’âge des candidats fixé à 65 ans. Le renouvellement des cartes électorales est également soumis au versement d’une somme de 100 dalasis (environ 1800 FCFA). Autant de mesures qui ont poussé l’opposition à réagir au prix de leur vie, et Ebrima Solo Sandeng l’a connu à ses dépends. Le Secrétaire national à l’UDP qui avait initié la marche de protestation organisée jeudi 14 avril contre ces nouvelles réformes électorales est mort vendredi 15 avril en prison après une journée de détention. Son corps a été remis le lendemain à sa famille et il a été enterré le même jour, rapportent certaines sources. Cette situation plus que déplorable révèle la situation des droits de l’homme dans ce minuscule pays entouré par le Sénégal. Dès lors, des mesures urgentes de la part de la communauté internationale s’impose pour éviter la violation récurrente des droits de l’homme.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici