Dans un long entretien accordé à la chaîne ABC, le président américain est revenu sur plusieurs mesures phares de son programme, comme la construction du mur à la frontière avec le Mexique, ou des sujets polémiques comme l’utilisation de la torture.
Lors de son entretien diffusé sur la chaîne de télévision américaine ABC, Donald Trump a défendu la mise en place du gel de l’entrée de ressortissants de certains pays musulmans sur le territoire américain, affirmant qu’il fallait agir dans un monde devenu «un foutoir complet».
«Ce n’est pas une interdiction contre les musulmans mais cela concerne des pays qui ont beaucoup de terrorisme», a ajouté le nouveau président des Etats-Unis.
«Je ne veux pas de terrorisme dans ce pays», a-t-il ajouté, refusant de donner la liste des pays qui seraient visés par ces mesures, mais réaffirmant sa conviction que l’Europe avait fait «une énorme erreur et autorisant des millions de personnes à se rendre en Allemagne et dans d’autres pays».
Selon un décret intitulé «Protéger la nation d’attaques terroristes par des étrangers», l’administration s’apprête à suspendre pour un mois l’arrivée sur le sol américain de ressortissants de sept pays musulmans (Irak, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen).
Le nouveau président américain ne craint-il pas que ces décisions ne génèrent davantage de colère dans le monde musulman ?
«Colère ? Il y a déjà plein de colère. Comment pourrait-il y en avoir plus ?», a-t-il répondu.
«Le monde est un un foutoir […] Le monde est en colère», a-t-il affirmé. «Nous n’aurions pas dû aller en Irak. Nous n’aurions pas dû nous en retirer de la façon dont nous l’avons fait. Le monde est un foutoir complet», a-t-il poursuivi.