On ne compte plus ses citations polémiques et extrémistes, mais pour une fois ce n’est ni les étrangers ni les musulmans que Donald Trump a prit pour cible, mais son adversaire : Hillary Clinton.
Pour resituer les choses, dans la constitution des Etats-Unis (le Bill of Rights), le deuxième amendement atteste que les citoyens ont le droit de porter des armes. Lors de l’écriture de cette loi en 1791, l’objectif était d’éviter le scénario suivant. Si un tyran arrive au pouvoir, et que celui-ci contrôle l’armée, les civils ne peuvent pas être soumis face à lui. Ils doivent avoir les moyens de se rebeller, et de renverser le tyran (en d’autres termes, lui tirer dessus).
Dans son discours, Trump atteste qu’Hillary Clinton souhaite « abolir le deuxième amendement », et que celle-ci grâce à son pouvoir de présidente y arriverait sans mal. En nominant elle-même les juges qui voteraient une telle décision. « Si elle a la possibilité de choisir ses juges, il n’y a rien que vous puissiez faire, les gars. Quoique, avec le deuxième amendement, peut-être qu’il y a une solution, je ne sais pas… ».
Il évoque donc que la solution serait de se rebeller, et prendre les armes contre le tyran au pouvoir.
Une attaque qui a été jugée choquante et inacceptable, la candidate démocrate elle, s’est exprimée en disant « Nous devons montrer que nous ne tolérons pas ce type de politique en Amérique ». Si le clan Trump comme à habitude accuse les médias de déformer toutes les paroles de leur candidat, le clan Clinton a lourdement dénoncé cette menace pure et simple.
Breaking . Dans le Wisconsin Trump a suggéré que la seule manière d arrêter les nominations à la cour supreme est de tirer sur Hillary
— LAURENCE HAIM (@lauhaim)
Sanlimites
DH