Donald Trump plus haut sur l’échelle des personnalités psychopathes que Adolf Hitler? C’est la conclusion glaçante à laquelle est parvenu le Dr Kevin Dutton, psychologue à l’Université d’Oxford. L’outil utilisé par le chercheur est standard. Il s’agit du PPI-R, pour Psychopathic, Personality Inventory. Un bémol tout de même, Donald Trump n’a évidemment pas répondu aux questions qui composent ce test de personnalité. Ni plus, ni moins que d’autres dictateurs évalués à travers ce biais.
En se basant sur des opinions d’experts de la politique, l’universitaire parvient à un étonnant résultat. Alors que Hitler atteint le score de 169 points, Trump le dépasse d’un cheveu orange à 171 points. A titre de référence, rappelle le classement ainsi établi, Margaret Thatcher obtient 136 points, tandis que Saddam Hussein reste inégalé à 189 points, suivi de près par Henri VIII à 178.
Clinton et Cruz en milieu de classement, Sanders derrière
Et les autres candidats aux primaires américaines? Depuis évincés dans la course à la Maison Blanche, le républicain Ted Cruz et le démocrate Bernie Sanders obtiennent respectivement 156 et 129 points. Soit, le milieu et la fin du classement. Avec 152 points, Hillary Clinton se retrouve quant à elle flanquée des figures historiques de Napoléon Ier (153) et de l’empereur Néron (151). De quoi passer à la postérité?
« Le PPI-R ne dit pas que quelqu’un est ou non un psychopathe. Il établit un classement selon huit traits de caractère qui contribuent à former une personnalité psychopathique. Certains de ces traits, tels que l’intrépidité ou une insensibilité au stress, peuvent être positifs. D’autres, comme une propension à blâmer publiquement ou l’indifférence à l’avenir, sont plus susceptibles d’être négatifs. Etre insensible, peut autant contribuer à un bon qu’à un mauvais leadership », précise le Dr Dutton.
Tout dépendrait, en somme, des circonstances particulières dans lesquelles les « qualités » des uns et des autres devraient s’exprimer.
« Au final, les deux scores (ceux de Trump et de Clinton, Ndlr) sont relativement élevés, il appartiendra aux électeurs de décider si la combinaison de leurs qualités et de leurs défauts doit les mener dans le Bureau ovale », note le psychologue.
Trump face à des mises en cause récurrentes