Le président élu américain Donald Trump a, comme à son habitude, abreuvé de bons mots les médias du monde entier durant le week-end, estimant notamment dans un entretien accordé au quotidien Times et diffusé dimanche que le Brexit allait certainement être suivi d’autres sorties de l’Union Européenne. La raison: la crise migratoire.
« Je crois vraiment que s’ils (les pays de l’UE) n’avaient pas été obligés de prendre tous les réfugiés, avec tous les problèmes qui vont avec, il n’y aurait pas eu de Brexit », indique-t-il. « Les peuples, les gens, veulent leur propre identité et le Royaume-Uni voulait sa propre identité ». Celui qui entrera officiellement en fonction le 20 janvier a applaudi la décision de la population du Royaume-Uni de quitter l’UE, annonçant qu’il voulait conclure « rapidement » un accord commercial avec Londres. Trump rencontrera « très rapidement » la Première ministre Theresa May, révélant qu’elle lui avait écrit pour demander un entretien et envoyé en cadeau une copie du discours de Winston Churchill au peuple américain après l’attaque des Japonais contre Pearl Harbour.
L »‘erreur catastrophique » de Merkel
Si le Royaume-Uni a droit à une bonne note, Angela Merkel a quant à elle été critiquée pour sa gestion de la question des réfugiés. La chancelière allemande a « commis une erreur catastrophique », « de prendre tous ces migrants illégaux », a estimé l’homme d’affaires, faisant notamment référence au récent attentat sur le marché de Noël de Berlin parmi les conséquences de cette attitude. Au total le pays a enregistré un nombre record de 890.000 demandeurs d’asile en 2015, chiffre réduit à 280.000 en 2016 à la suite d’un net durcissement de la politique du gouvernement en matière d’immigration.