Dans la série star de Netflix, Robin Wright ex-Penn joue Claire Underwood, l’épouse froide et calculatrice du président Franck Underwood. Ils forment un couple impitoyable, jamais les derniers pour faire usage de leur pouvoir s’il peut servir leurs besoins personnels.
Robin Wright a expliqué que la fin de « House of Cards » était connue mais elle n’a donné aucun détail. Elle est revenue sur la présidence de Donald Trump. « J’ai besoin de voir de l’espoir quelque part », dit-elle, un peu désespérée. « Mon Dieu, on en a pour quatre ans. » Elle espère que Michelle Obama sauvera l’Amérique. « Elle serait une excellente Présidente », selon l’actrice qui présente au Festival de Cannes son premier court-métrage, « The Dark of Night »
On lui a menti sur son salaire
Les conférences Women in Motion, lancées en 2015 à Cannes, veulent mettre en avant la contribution des femmes dans l’industrie cinématographique. Elle a évoqué le féminisme, qui a une connotation négative de nos jours, synonyme de « diva ». Mais elle rappelle que c’est simplement un synonyme d’égalité. « Travail égal, salaire égal. » Et justement, dans une interview accordée au magazine The Edit, elle explique qu’elle pensait gagner autant que Kevin Spacey pour « House of Cards ». C’est en tout cas ce qu’on lui avait promis.
« On m’a dit que j’aurais le même salaire et je les ai crus. J’ai découvert récemment que ce n’était pas vrai. C’est quelque chose que je dois creuser. » Elle explique: « Claire et Francis sont égaux au niveau du pouvoir, dans leur union et dans l’intrigue. Je n’ai peut-être pas autant de scènes ou de prises de parole que Francis mais Claire n’a pas besoin de tout verbaliser. Francis est un orateur, un poète. Claire est un ego qui s’assied dans son dos et le dirige. Mais ils sont partenaires, ils sont dans le même bateau. » Selon le Huffington Post, Kevin Spacey empoche 500.000 dollars par épisode contre 420.000 pour Robin.