Traque des biens mal acquis: Karim Wade peut enfin rire !

Va t-on vers un fiasco total dans la Traque des biens mal acquis? En tout cas le cafouillage constaté ces derniers temps dans la communication du gouvernement donne raison à Karim Wade  et qui est train de rire sous cape certainement à Doha.

En effet le fils ainé de l’ancien président de la république Me Abdoulaye Wade a toujours soutenu que cette juridiction a été réactivée pour faire chanter et liquer des adversaires politiques du président Macky Sall. Ce matin dans le quotidien de Walfadri, visité exclusif.net, le redoutable procureur de la CREI, premiere épisode a soutenu sans gène que l’exécutif bloque la main d’un juge. «La chancellerie ne doit donner que des instructions allant dans le sens de la poursuite, c’est ce que dit la loi », rappelle l’ancien procureur spécial de la Crei . « Mais on constate que les instructions de non poursuite sont plus nombreuses. Or aucun texte n’autorise le ministre de la Justice à donner des instructions de non poursuite, comme par exemple un classement sans suite ou autre. »

 Alioune Ndao détaille : « Les instructions sont données par voie téléphonique ou au cours de réunions et gare au procureur téméraire qui osera aller à l’encontre des desiderata de la chancellerie. Les instructions du ministère de la Justice envers le procureur général doivent être écrites et non orales. Il arrive que l’on demande même au procureur de la République de ne plus répondre à des injonctions données par un procureur général. De tels dysfonctionnements ne peuvent que desservir la justice. »

Des manquements qui donnent raison à Karim Wade Et qui aujourd’hui se sentir réconforter mais aussi renforcer par la polémique soulevée par l’ex-Premier ministre, affirmant que la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) a permis à l’Etat de mettre la main sur plus de 200 milliards de F Cfa.  Pour essayer de mettre fin aux élucubrations autour de cette affaire, le gouvernement  précise que 152 984 119 934 francs CFA ont été recouvrés, en trois exercices budgétaires, à travers Lois des Finances et Lois de règlements entre 2012 et  2015

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