Dans la traque des biens mal acquis, la Crei ne blanchit pas Cheikh Amar. En clair, concernant le Président-directeur général de Amar Holding, qui a écrit une lettre au parquet spécial pour vérifier si son nom figure dans une affaire pendante devant la juridiction spéciale, il lui a été répondu, comme écrit dans la lettre citée en référence qu’il a fait publier : «les procédures en instance à la Crei sont en phase de clôture et ne lui concernent ni directement ni indirectement».
En d’autres termes et pour qui sait lire entre les lignes, les procédures en instance dont il s’agit et qui son en phase d’être bouclées sont celles qui concernent le colonel des douanes, Daouda Ba et l’ancien Directeur du cadastre, Doudou Diagne. Ce sont aussi les dossiers concernant Aïda Ndiongue et Abdoulaye Baldé. Pour ces dites procédures, Cheikh Amar n’est nullement concerné ni directement ni indirectement comme le mentionne le parquet spécial dans sa réponse au sieur Amar. Autant dire qu’à la Crei où des dossiers sont en dormance, les autres procédures peuvent bel et bien concerner Cheikh Amar comme toute autre personne.