Depuis les atrocités du 6 janvier dernier faisant 14 morts, l’armée s’est lancée dans une véritable chasse à l’homme afin de dénicher les auteurs de cet acte barbare et criminel. Après les deux arrestations entre jeudi et vendredi, le GIGN (Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale) tient dans ses filets, un groupe de 16 personnes depuis ce dimanche dans la localité de Toubacouta.
Des interpellations entrant dans le cadre de la traque des assaillants déclenchées par les forces de défenses et sécurité, font état de 18 personnes arrêtées dont 16 hommes et deux femmes pour des raisons d’enquête. Selon le journal « Le Quotidien » de ce lundi, quatre jeunes parmi les personnes interpelées sont des ex-détenus de la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Ziguinchor. Il s’agit là des quatre jeunes membres du Comité de vigilance inter-villageois pour la protection de la forêt, qui avaient été condamnés à la suite d’un contentieux avec des coupeurs de bois. En liberté depuis fin décembre, ces jeunes sont de nouveau en détention pour les besoins de l’enquête concernant le carnage de Bofa-Bayotte