Transport irrégulier : 3 à 6 mois de prison pour…

Trois d’entre elles ont, en plus de cette peine, vu leur permis suspendu pour une durée de six mois.

L’un d’eux est un conducteur de moto-Jakarta. Âgé de 52 ans, il avait été arrêté pour transport illégal entre Touba et Diourbel.

A la barre, il a reconnu avoir transporté de Touba à Diourbel un client monnayant 4.000 francs CFA. ‘’J’ai acheté du gasoil à 2.000 francs cfa. Je sais que j’ai fauté, je demande pardon’’, a-t-il dit au juge.

Un autre prévenu poursuivi pour transport irrégulier entre Dakar et Touba a écopé lui aussi de trois mois de prison et d’une suspension pour six mois de son permis de conduire.

Le mis en cause explique avoir effectué un déplacement entre les deux villes, pour récupérer de l’argent auprès de clients à qui il avait vendu des marchandises à crédit.

Il déclare qu’après son retour du Brésil le 3 mars dernier, il avait fourni des cheveux (tissages) et des produits cosmétiques à des clients établis à Touba. Il indique que lorsqu’il a voulu récupérer son argent, les téléphones de ses clients sonnaient dans le vie.

“Depuis quelque temps, je les appelle pour le paiement, mais ils ne répondent pas. C’est pourquoi j’ai décidé d’aller à Touba’’, a-t-il expliqué au tribunal.

L’une des personnes qui a comparu et qui a écopé des mêmes sanctions, faisait lui des navettes sur l’axe Touba-Kaolack, depuis le début de l’état d’urgence.

‘’Le véhicule a amené un malade à Kaolack. Depuis le début de la pandémie, le véhicule en question a fait plusieurs navettes entre Touba et Kaolack. […] C’est le gouverneur [de Kaolack] qui l’a identifié. Et c’est ce qui a causé le cas de Kaolack’’, a déploré le juge du tribunal des flagrants délits.

Il a rappelé que 80% des cas de contamination au coronavirus sont liés aux conducteurs de moto-Jakarta. ’’Il faut que cela cesse’’, a-t-il lancé.

Un autre chauffeur a comparu pour s’être nuitamment rendu de Mbacké à Touba, en violation du couvre-feu entre 20 heures et 7 heures du matin.

Arrêté par les forces de l’ordre, le prévenu a refusé d’obtempérer et a tenté de résister. Non content de cela, il a fracturé le bras d’un policier et poignardé un autre policier à l’aide d’un tournevis qu’il avait par devers lui, en plus d’un couteau qu’il détenait également. Et c’est la deuxième fois qu’il comparait devant le tribunal pour le délit de violence.

Le représentant du ministère public a demandé l’application de la loi.

Reconnu coupable, il a été condamné à deux ans de prison dont six mois ferme.

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