Transport hippomobile: une assurance exigée
Un arreté ministeriel exige une assurance au transport hippomobile
Le transport hippomobile va désormais devoir se doter d’une assurance. Un nouvel arreté ministeriel relatif au transport des véhicules à traction animale, pour surmonter l’inscription «à perte et profit» des dommages causés aux autres usagers de la route assurés et s’acquittant d’autres taxes, vient de tomber.
« En décembre dernier, les ministres en charge de l’Elevage, des Transports terrestres et de l’Intérieur avaient co-signé un arrêté intégrant cette nouvelle donne qui n’était pas prévue dans l’arrêté de 1995 », a expliqué le Directeur du déveleppement des équidés au ministère de l’Elevage et des Productions animales. Bassirou Fall.
Ce dernier présidait ce lundi, à l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), un atelier de partage de cet arrêté et d’informations sur le bien-être des équidés.
Suivant Bassirou Fall, «il n’est pas normal que les charretiers continuent d’exposer les équidés aux dangers de la route, mais également de constituer un danger pour les autres usagers de la route», a-t-il souligné.
Les ministères en charge de l’Elevage, de l’Intérieur, des Transports terrestres, les vétérinaires, les Compagnies d’assurances agricoles, les associations d’éleveurs, ont réfléchi sur les contours de ce nouveau document administratif portant réglementation du transport des véhicules à traction hippomobile.
Ainsi selon Rougiyatou Fall, la chargée du plaidoyer à BAO, organisation britannique leader dans le bien-être des équidés, « il est question de vulgariser les techniques d’élevage qui permettent aux animaux de recevoir une bonne alimentation, de l’eau potable, d’être bien logés, bien soignés et bien pansés ».
L’organisation déroule depuis 2011 des projets sur le bien-être des chevaux, ânes et mulets dans les localités de Thiès, Louga et Sokone.