Au terme de 3 jours de discussion à Bamako, au Mali, entre personnalités politiques, de la société civile et militaires, le colonel Goita et les experts qu’il a désigné ont décidé d’instituer un gouvernement pour rétablir un pouvoir civil dans les 18 mois, après l’adoption d’une « charte » de transition.
« Nous prenons l’engagement devant vous de ne ménager aucun effort dans la mise en œuvre de l’ensemble de ces résolutions dans l’intérêt exclusif du peuple malien. Nous demandons et espérons la compréhension l’appui et l’accompagnement de la communauté internationale dans cette mise en œuvre diligente correcte de la charte et de la feuille de route de la transition. Les résultats auxquels vous êtes parvenus m’autorisent à espérer l’avènement d’un Mali nouveau, démocratique, laïc, prospère, fondé sur le travail, la justice sociale et l’égalité », a déclaré le colonel Goita à ceux qui ont participé aux discussions, rapporte la Rfi.
Que dit la charte qui a été adoptée au Mali ?
En plus de fixer la durée de la transition à 18 mois, la charte charge un comité formé par la junte de désigner un président civil ou militaire pour la diriger. Elle prévoit aussi trois organes de transition : le président et son vice-président ; le conseil national de transition regroupant 121 personnes réparties entre le M5 (coalition de l’opposition), les partis politiques, les journalistes, la société civile, les religieux, la diaspora, les jeunes et les femmes ; et enfin un Premier ministre à la tête d’un gouvernement de 25 membres.
