Le peuple sénégalais avide de changement, a décrété une seconde alternance en portant Monsieur Macky SALL à la tête du pays. En sanctionnant l’ancien régime, les sénégalais avaient la claire conscience que, même s’il est indécent de cracher sur le bilan de douze années de règne, force est de reconnaître que le Président WADE et son équipe avaient atteints leur limite.
Le bon sens a ainsi recommandé de confier les rênes du pouvoir à une autre équipe plus crédible et cristallisant l’espoir de toute une jeunesse.
Ainsi c’est par la volonté populaire affirmée et affichée que ce rêve est devenu réalité. C’est donc à cette marée humaine déferlante provenant de tous les souffles du large que l’on doit ce changement jugé au départ quasiment impossible, du moins à tout point de vue difficile.
Mais comme nous dit cette adage : « ce qui est difficile, ce n’est pas le chemin; mais c’est le difficile qui est le chemin ».
Toute la jeunesse revendique énergiquement cette grande victoire et se l’approprie.
La jeunesse du Département d’Oussouye, se reconnaît dans ce noble combat et a su jouer pleinement, sans état d’âme, en son temps, sa partition. Elle est loin de regretter cette action qui est non seulement un combat de principe, mais la volonté de tout un peuple pour un SENEGAL nouveau.
Elle est loin de regretter cette action qui est non seulement salutaire et rentable, car au moment du partage des responsabilités, nous ne sommes pas des oubliés.
Nous avions un Député, l’honorable Député Aimé Assine (8e Vice-Président, puis 7e vice-Président) et membre aussi du Directoire National, nous avions Mrs Sékou Sambou coordonnateur du PPDC (Projet Pôle de Développement de la Casamance), nous avions Mrs Mamadou kana Diallo membre du Conseil Economique et Social, nous avions Mrs Jean Pierre Senghor coordonnateur du PRODAC, nous avions le Docteur Ibrahima Mendy Directeur DAPSA ( Direction de l’Analyse de la Prévision et des Statistique Agricoles), pour ne citer que cela.
Nous avons tous applaudi et jubilé. Mais malheureusement ces moments d’euphorie et ces instants d’extase n’ont duré que le temps d’une vie de rose. Nous avons vite déchanté
On avait un grand espoir en cette nouvelle alternance et à nos leaders pour relever le défi de la demande des populations du Département d’Oussouye.
Un département avec une jeunesse déterminée et engagée pour le développement de leur localité, un département avec un grand potentiel économique : la zone la plus pluvieuse du pays avec d’important terres arables, juste pour ne citer que cela, car on peut parler aussi des zones touristique etc…
Mais aujourd’hui le constat est amer, Les populations se désolent parce qu’elles ne peuvent même plus apercevoir leurs responsables, pour les promesses n’en parlons pas.
Certes que le bilan du chef de l’Etat ne résume pas seulement au niveau du Département d’Oussouye, mais si on fait l’évaluation chez nous, on constate qu’il n’y a aucune avancée notable au niveau de notre cher Département :
Les différents appels à l’unité des responsables ne sont rien d’autre que des leurres pour capter l’attention du Président Macky Sall. Notre principal handicap à l’APR, c’est le fait qu’on n’a pas de politicien de carrière. En réalité nous n’avons pas de responsables mais plutôt des businessmen qui sont là pour leurs postes et non pour l’intérêt exclusif du parti. La défense des intérêts des populations est primordiale, et Oussouye est en train d’en souffrir.
Au niveau du Département, au vu et au su de tous aucune initiative attrayante et mobilisatrice n’est prise. C’est le laxisme et la léthargie totale qui font légion.
Je prends l’exemple du Maire Wack-Ngouna Amadou Lamine Dieng, qui a organisé les 72 h de Wack, pour discuter avec les populations, prendre leurs attentes en comptes, voir les avancées de la politique mise en place, expliquer la vision du chef de l’Etat et dégager des perspectives pour le Développement de la localité en associant tout le monde, car c’est l’union qui fait la force. Les élus locaux doivent être les plus proches des populations.
Tout récemment, le Ministre des Mines, Mrs Ali ngouille Ndiaye, vient de le faire chez lui.
Mais nous à Oussouye où sont nos Dirigeants, qu’est-ce qu’ils font de leur mandat ?
Comme on a pu le constater lors du Dernier renouvellement du Bureau de l’Assemblée National, notre cher Député Aimé Assine a été rétrogradé. Lui qui était parmi les Vices présidents (7e puis 8e) des Bureaux passé, ne l’est plus aujourd’hui. Il a seulement récolté ce qu’il a semé. Personne n’a crié à l’injustice ou autre, c’est juste par ce que notre cher Député ne s’occupe que de ses intérêts personnel au Détriment de l’intérêt collectif, c’est-à-dire servir le peuple.
Pour rappel, si aujourd’hui on n’arrive toujours pas à mettre en place le Bureau de la COJER au niveau du Département d’Oussouye, c’est à cause de l’honorable Député Aimé Assine, qui n’est plus Jeune, mais qui veut faire de l’ingérence dans les institutions de Jeunes, on dit Non !
La question qu’on doit se poser aujourd’hui est : pourquoi le Département d’Oussouye n’a pas de Ministre ou de Hautes personnalités qui occupent des responsabilités dignes dans la sphère de l’Etat.
C’est par discrimination, par incompétence, par manque de volonté de travailler pour mériter cela ou par manque d’entente et de coups bas qui gangrènent notre Département?
Face à cette situation, et dans la perspective des prochaines joutes, nous la Jeunesse du Département d’Oussouye, notre engagement militant, notre amour pour l’APR, notre désir insatiable de faire triompher les idéaux de ce parti ne nous recommandent pas de rester les bras croisés et d’observer les regards médusés une telle situation perdurer.
Il est temps que le Président de la République donne les moyens aux Jeunes pour descendre sur le terrain, expliquer à la population la vision du chef de l’Etat, se rapprocher plus de cette même populations et prendre en considération leurs attentes.
Nous avons par exemple le :