L’administration pénitentiaire a réagi à la sortie d’Imam Ndao qui racontait à la barre ses mauvaises conditions de détention en prison précisément au Camp pénal où il est détenu. Le directeur de l’administration pénitentiaire Jean Bertrand Bocandé dégage en touche et soutient qu’Imam est dans de très bonnes conditions de détention.
« J’ai visité en détention Imam Ndao Je l’ai trouvé dans sa chambre, on n’a beaucoup discuté et il a eu à me tenir les mêmes propos que sa chambre est surchauffée avec une odeur très désagréable et que par moment, il recevait des rayons à ses pieds », explique Jean Bertrand Bocandé. Il poursuit: « Quand je lui ai demandé la question de savoir qu’est-ce que l’administration pourrait faire, il m’a répondu qu’on n’en était pour rien, et que lui-même n’était pas en mesure de sentir ni l’odeur ni la senteur encore moins recevoir les rayons qui le piquaient à ses pieds. »
« Il est seul à pouvoir à sentir la chaleur et l’odeur », précise le directeur de l’administration pénitentiaire sur la Rfm. Il soutient qu’Imam Ndao est pourtant dans les mêmes conditions de détention que ses camarades détenus de droit de commun.
Les organisations des droits de l’homme réclament une enquête sur les conditions de détention de l’Imam Alioune Ndao, jugé pour terrorisme.
À la barre hier, Imam Ndao racontait les vicissitudes de son séjour au Camp pénal en ces propos : « Le jour où on m’a conduit au camp pénal, on chauffait la chambre où je me trouvais. Mes habits étaient imbibés de sueur et j’étais obligé de les presser pour les sécher. De plus, dans ma cellule, ils laissent passer une odeur nauséabonde et nuisible à la respiration avant que je ne mange le repas qui m’a été donné.
Les organisations des droits de l’homme réclament une enquête sur les conditions de détention de l’Imam Alioune Ndao, jugé pour terrorisme.