« Top cas » : le dossier des « Néné Touti » se corse à la DSC

Les plaintes continuent à pleuvoir à la Division spéciale de la Cybersécurité dans l’affaire « Top Cas ».

D’ailleurs, les plaintes continuent de tomber sur la table de commissaire de la DSC. Le nombre de plaintes est passé de 24 à 30, rapporte Libération.

L’OBS rapporte que cinq nouvelles plaintes ont été enregistrées hier. Et des dizaines de personnes qui avaient porté plaintes sont en train de les réactiver.

Les enquêteurs avaient reçu une centaine de plaintes avant leur arrestation. Une vingtaine a été déposée depuis qu’elles sont tombées dans les filets de la police. Et la liste est loin d’être terminée avec le ballet des victimes qui se poursuit.

Rappelons que l’admiratrice du groupe de « Top Cas», Kiné Anna Diop alias «Oumy Khairy» a été arrêtée chez elle, aux Hlm4, le vendredi 14 avril 2023. Sa garde à vue a été prolongée hier de 48 heures.

Kine Anna Diop alias «Oumy Khairy» alias «G Brescia» et l’aide-infirmière domiciliée à Touba, Rokhaya Daba Tine ont été confrontées hier.

Une chaude confrontation durant laquelle Kiné Anna Diop alias «Oumy Khairy» a tenté de se laver à grande eau en mettant tout sur le dos de Rokhaya Daba Diop et des autres administratrices du groupe, comme «Machalah Chapala» et «Patra Taf». «Machalah Chapala», de son vrai nom Aïcha, vivant en France, partageait le même banc de classe que… Clara Dora Guèye.

Il faut dire que Kiné a réfléchi sur une stratégie de défense. A sa collègue administratrice, elle donne instruction de ne pas parler.

Un piège. Pourquoi ? Au début, Kiné Anna a joué la carte de l’ignorante lors de la confrontation. Elle déclare que les filles l’ont contactée pour lui demander de leur prêter son compte car elles avaient un problème avec la police.

Puis, elle jure leur avoir remis sa page Facebook et ignore même ce que signifie le terme cas. Les policiers-enquêteurs, lui demandant comment quelqu’un peut prêter son compte à des gens ayant des bisbilles avec la police, resserrent l’étau.

Mieux, ils l’invitent à s’expliquer sur le fait que son téléphone comporte des preuves de son rôle d’administratrice de groupe. Une boutade qui la bloque.

En effet, la stratégie de Kiné était de semer les enquêteurs en les orientant vers Rokhaya Daba Tine qui est déjà administratrice, si jamais elle se faisait coffrer.

C’est pourquoi, elle a fait croire à Rokhaya que son compte a été piraté et lui a donné l’accès pour qu’elle vérifie si ledit compte était victime d’attaques. C’était deux (2) jours avant son retour sur Dakar.

Les enquêteurs ont constaté que 2 jours avant sa venue, son compte était connecté au téléphone de Rokhaya Daba Tine. Quant à Kiné, elle s’était déconnectée. Automatiquement.

«Oumy Khairy» propose une médiation pour sauver son business, enfonce «Patra Taf» qui vivrait des sommes reçues du groupe.

Voyant que Oumy Khaïry voulait tout mettre sur son dos, Rokhaya Daba Tine, aide-soignante domiciliée à Touba, botte en touche et campe sur ses déclarations.

Elle présente Kiné comme le cerveau de cette «association de malfaiteurs». A l’image de Anna, elle dit que le but du groupe était de faire du social.

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