Trump compte se retirer de l’accord de Paris à l’horizon 2020 ? Première nouvelle, et elle est excellente, attendez. Tout le monde est là, à se plaindre « bouhouhouhou les Etats-Unis sont les plus gros pollueurs du monde et ils ne ratifient plus l’accord, bouhouhouhou on va tous mourir. » Mais reprenez-vous en mains, merde ! Il a tout à fait raison de faire ça, le Donald, on ne va quand même pas se battre pour sauver la planète alors que c’est tellement plus cool d’avoir chaud que d’avoir froid.
1. La politique de la terre brûlée, c’est encore ce qui marche le mieux
« Cette stratégie fonctionne d’autant mieux que l’ennemi est loin de ses lignes d’approvisionnement et se trouve dans l’obligation de trouver sur place les ressources nécessaires. »
Or, là, on est loin de nos lignes d’approvisionnement et on est obligé de trouver les ressources nécessaires en circuit court.
2. Franchement, qui a envie d’être dans un accord avec l’Azerbaïdjan ?
Les Etats-Unis, c’est une puissance unique. C’est pas un pays qui se mélange avec d’autres pays beaucoup plus nuls, beaucoup moins libres, où il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir et où les burgers sont super décevants.
Non mais réfléchissez, un peu.
3. L’écologie, c’est un truc de gros gays
Nianianiania, je vote Vert, nianianiania, je mange pas de viande, nianianiania, je suis allergique au gluten, nianianianiania, je vais à l’AMAP.
MAIS PUTAIN T’ES UN HOMME OU UNE LAVETTE ? BOUFFE TA VIANDE AUX HORMONES ET PETE LE MAXIMUM DE CO2. C’EST CA QU’ON ATTEND DE TOI.
4. Les ciels pollués, c’est joli
Franchement, vous imaginez San Francisco sans sa brume ? Et bah pour les autres villes, c’est pareil. Il n’y a pas de raison pour que TOUTES les villes n’aient pas leur brume autogénérée par les émissions carbone. Pas de jaloux. C’est ça l’égalité des chances.
5. De toute façon, les Etats-Unis comptent se téléporter tout entier sur Mercure
Alaska compris. Il n’y fait pas bien plus chaud que dans l’Arizona, et c’est l’occasion de trouver des terres rares ou du gaz de schiste sous ta fermette près du bassin Caloris. Qui vaut bien le lac Michigan, soit dit en passant.
Or, Trump, il adore relever des défis. Et il en a un peu marre que ce soit toujours bibi (c’est lui qui dit bibi) qui les relève, les défis. Il aimerait bien les voir, un peu, les autres, aussi, relever des défis, quoi, prouver qu’ils en ont dans le slibard. Et bah allez-y : vous voulez limiter le réchauffement climatique ? Montrez que vous pouvez le faire sans moi et, une fois que vous m’aurez convaincu, je daignerai peut-être vous aider un peu. C’est la stratégie américaine, ça : la guerre, on y entre après coup.
Vas-y Donald, donne tout.