Son humour pétillant, pimenté par son verbe typique des «Ndar-ndar», a séduit plus d’un. A l’œuvre, il gesticule, vacille, trémousse du haut de ses 35 ans comme une feuille. La comédie n’a pas de secret pour Moustapha Touré, c’est un jeu d’enfant auquel il s’adonne avec nonchalance. Son jeu naturel dans les séries «Ndiol Toth Toth», Tons ou «bari Pekhé» qui l’a dévoilé au public sénégalais. Dans cet entretien, le «ndar-ndar» nous livre un scénario explicite de sa vie, ses débuts dans l’art, son succès, ses états d’âme et ses projets dans le monde du théâtre. Pour lui, le théâtre est devenu un tremplin pour n’importe qui, alors qu’aucun n’artiste n’a de salaire au Sénégal. Raison pour laquelle il continue à le faire vu qu’il n’a pas d’autres choix. Mais, il déplore le fait que sa région natale, Saint-Louis, ne dispose même pas d’un centre culturel au vrai sens de l’expression