Au Togo, une partie de la société civile et de l’opposition rejettent le référendum annoncé pour l’adoption du projet de loi portant sur des réformes constitutionnelles.
A en croire BBC Afrique, le Parti National Panafricain, à l’origine des grandes mobilisations de l’opposition, dénonce ce référendum annoncé. Il qualifie le projet de réforme adopté par le parlement d’une version » déstructurée et défigurée » de la Constitution de 1992. Son président Atchadam Tikpi appelle ses militants à de nouvelles manifestations pour exiger la démission du président togolais Faure Gnassingbé.
Une partie des leaders de la société civile s’oppose à l’organisation de ce référendum. La Présidente de la branche togolaise du Réseau Femmes Droit et Développement en Afrique, (WiLDAF-Togo), Claire Quenum, n’approuve pas ce référendum. Elle demande au pouvoir de mettre en place une transition.