Face à toutes ces accusations qui lui collent à la peau comme des punaises et chahutent tristement son quotidien de fille Thioro Baalbaki reconnaît tout de même avoir été embarquée dans l’illusion d’une jeunesse qu’elle s’est toujours employée à cirer à l’éclat entre strass et paillettes.
« Je reconnais avoir fraudé en pleine épreuve de mathématique lorsque je passais mon Brevet de fin d’études moyennes secondaires (BFEM). Mais, je n’étais pas la seule. Tout notre jury a été ajourné. »
Créditée d’une bonne moyenne, Thioro passe en classe supérieure avant d’arrêter nette ses études, en classe de seconde. Mais pas la rumeur qui lui court après comme une ombre.