Les rapports entre les forces de sécurité et les conducteurs de mototaxis Jakarta ne cessent de se détériorer dans la ville aux-deux-gares. Sur place, l’électricité est toujours dans l’air depuis la mort du boulanger Mafatim Mbaye. Depuis ce drame, policiers et Jakartamen se regardent en chiens de faïence.
Bref, alerte Le Témoin, la tension est plus que vive et la moindre étincelle peut mettre le feu aux poudres. Et, pas plus tard qu’hier, la ville de Thiès a encore vécu des heures difficiles -avec une atmosphère d’Intifada faite de pneus brulés et de routes barrées- dans les quartiers Cité Senghor, Hersent, Silmang…
Les manifestants de scander : « Nous demandons une seule chose : qu’on nous laisse travailler. Nous ne sommes pas des trafiquants de drogue, mais d’honnêtes citoyens qui gagnons à la sueur de notre front le minimum nous permettant de garder notre dignité et subvenir aux besoins de nos familles ».