Contrairement à ceux qui pensent que le Sénégal ne se retrouvera qu’avec 10% des ventes au terme de l’exploitation des gisements de pétrole et de gaz trouvés à Saint-Louis et dans le bloc de Cayar, le taux sera finalement, sensiblement plus important. Il est estimé par Thierno Alassane Sall à plus de 75%. Cela va des forfaits reçus par Pétrosen aux retombées nées de la vente des barils en passant par les taxes et impôts perçus. Le ministre de l’Energie et du Développement des Energies renouvelables de se féliciter du fait qu’il y a eu coïncidence entre l’avènement du Président Sall à la tête de ce pays et la découverte de ses gisements d’hydrocarbures.
Selon lui, ce que le Sénégal a voulu avoir sous la main pendant plus de 50 ans s’est montré disponible entre 2015 et 2016 en l’espace de 10 mois. « Nous avons obtenu entre 2014 et 2015 ce que nous cherchions depuis plus de 5O ans », a-t-il notamment dit. Le gaz a été découvert, en grande partie, à Saint-Louis et à Cayar, alors que le pétrole l’a été dans le bloc de Sangomar. Ce pétrole, souligne le ministre sur Thiesinfo, est de bonne qualité car ne contenant pas beaucoup de soufre.
Thierno Alassane Sall de préciser que le Sénégal avait la possibilité de chercher à découvrir et à exploiter seul les gisements. Seulement, a-t-il tenu, à préciser, « cela pourrait nous prendre entre 100 et 1000 années sans que rien ne soit trouvé au vu de la technicité requise pour ce genre d’opérations et des dépenses exorbitantes que cela occasionnerait. Pour mettre la main sur l’or noir, un puits peut être creusé jusqu’à 2800 mètres sous l’eau ». Au total, fait-il savoir, environ 400 millions de baril sont escomptés. Il explique que 168 puits ont été creusés dans la mer et seuls 8 ont répondu aux attentes non sans rappeler que des entreprises avaient déjà vainement investi 500 milliards pour effectuer de telles recherches. Le Sénégal a imposé aux sociétés partenaires d’accepter d’être associés à Pétrosen qui prendra part aux dépenses et qui tirera profit à hauteur de 20%.
L’IMPLICATION D’ALIOU SALL …
A propos de cette polémique, Thierno Alassane Sall explique que « ceux qui évoquent le nom d’Aliou Sall dans cette affaire disent qu’ils ne savaient pas, au moment de la signature, qu’Aliou Sall en faisait partie ». A ces gens-là, il propose la lecture du l’article 8 du décret 98810 du 6 avril 1998. En effet, fait-il savoir, ceux qui ont signé avaient l’obligation de se conformer à la stipulation dudit article qui requiert de chaque signataire, la nécessité de connaitre l’identité des propriétaires. Par conséquent, aucun problème ne devrait être soulevé, selon lui…
