La Cojer a fait face face à la presse, ce lundi 24 juillet. A quelques jours de la fin de la campagne électorale, les nerfs sont tendus, surtout avec la marche de l’opposition, prévue demain, et initiée par Abdoulaye Wade. Thérèse Faye Diouf, patronne des jeunesses républicaines, n’est pas du tout de cet avis et n’a pas manqué de tirer à boulets rouges sur Barthélemy Dias.
« L’opposition, consciente de sa défaite, s’agite et n’hésite pas à inciter à la violence. Pour ces opposants en perte de vitesse, tous les moyens sont bons pour entacher la victoire inévitable de la coalition Benno bokk yakaar (Bby) et empêcher même la tenue des élections. Je leur dis ceci: Beug beuré, bagne beuré« , peste la Directrice générale de la case des tout-petits.
Abdoulaye Wade en a eu pour sa dose. Thérèse Faye Diouf considère que le Pape du Sopi est en déphasage avec la marche du pays.
« Depuis 2012, les séquelles de sa mal gouvernance demeurent indéniables dans la mémoire des Sénégalais. Sous Wade, la communauté internationale s’était indignée de l’affaire Alex Ségoura! Sous Wade, le peuple avait noté, avec amertume, le scandale financier du Fesman, les malversations grotesques de l’Anoci, entre autres…« , regrette la présidente de la Cojer.
Sur ce, elle considère que le peuple n’oubliera jamais « les martyres des violences préélectorales de 2012 et le sang versé lors des forfaitures du régime du président Abdoulaye Wade. Après avoir échoué dans sa tentative de dévolution monarchique, Me Wade veut entraîner le pays vers le chaos. En appelant à une marche sur le ministère de l’Intérieur, Wade souhaite instaurer une tension et la violence dans la capitale pour empêcher la tenue des élections« .
D’un autre coté, le maire de Mermoz-Sacré-cœur a été aussi la cible d’attaque de la patronne de la Cojer.
Selon elle, « ce Monsieur. qui serait impliqué dans des crimes, tel qu’un perroquet, réunit toutes les conditions pour démonter son arrogance et sa mauvaise foi. Cela ne nous surprend pas car, M. Dias qui doit plus s’atteler à la quête de diplômes ne saurait être un modèle pour la jeunesse sénégalaise« .
