Thèodore Monteil sur l’affaire Sonko: “Les députés de l’opposition ne peuvent pas auditionner Adji”

La procédure de levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko suit son cours. Le leader de Pastef est convoqué ce lundi, par ses collègues dans l’affaire du viol présumé, au salon de massage Sweet Beauty. Les députés de l’opposition n’apprécient pas l’attitude de l’assemblée nationale, jugeant la procédure illégale. Mais, pour Thèodore Monteil, les députés n’ont pas la prérogative d’écouter Adji Sarr, la masseuse plaignante contre le leader de Pastef.

Audition du député

“C’est le député Ousmane Sonko qui est visé par la lettre, nommément. Ensuite, quand le bureau de l’Assemblée nationale se réunit, il n’examine que trois choses : Est-ce que la demande est sincère, est-ce qu’elle est loyale et est-ce qu’elle est juste. A partir de là, ils adhèrent à la demande ou pas. L’article 52 ne parle que de l’audition du député. En aucun moment, on ne parle de l’audition d’une personne“, a précisé le rapporteur de la mission d’informations parlementaires sur les inondations, sur Iradio, dans l’émission du Jury du dimanche.

Les prérogatives de l’hémicycle

D’avis que les députés de l’opposition outrepassent leurs prérogatives, en demandant l’audition de Adji Sarr et des témoins, Monteil déclare : “Ils n’ont pas le droit de les entendre. Aucun texte ne leur permet de le demander. Lors des débats le président, le rapporteur de la commission, le Gouvernement, le député ou son défenseur et un orateur contre prendront la parole.“

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