Le quotidien Libération a ébruité ce vendredi 16 mars, l’arrestation d’un ressortissant malien du nom de Bouhary Bah. Il serait lié au Front de Libération du Macina. Il rejoint ainsi trois autres de ses compatriotes interpellés dans le cadre de la lutte contre le terrorisme au Sénégal.
Plus d’une trentaine de personnes ont été écrouées au Sénégal pour terrorisme présumé. Dans ce lot, figurent bien des ressortissants de pays étrangers dont des Maliens. Qui à ce jour, sont au nombre de quatre (04), a constaté Dakaractu.
Alpagués en février 2016, Oul Ame Sidalamine et Ould Sidy Mouhamed Sina, deux arabes maliens attendent d’être renvoyés devant la cour habilitée à juger les affaires de terrorisme. Ils sont soupçonnés d’être liés aux attentats de Grand Bassam, commis et revendiqués par AQMI (Al Qaida au Maghreb islamique). Une attaque planifiée par le défunt jihadiste Hassan al Hansari, de son vrai nom Mouhamed Ould Nouini. Tué par l’armée française à Tinzaoutène en février 2018, ce commandant militaire d’Al Mourabitoune dont la mort a été vengée par les attaques de Ouagadougou du vendredi 02 mars 2018 revendiqués par le GSIM, était en contact avec Ould Sidy Mouhamed Sina. C’est du moins la conviction de la police sénégalaise. Une semaine plus tard, un troisième ressortissant malien répondant au nom de Boubacar Niangara, lié aux deux premiers cités plus haut, tombait. Il est placé sous mandat de dépôt et attend à l’instar de ses “compères” d’être présenté devant la chambre criminelle du tribunal de grande instance hors classe de Dakar.
Pendant ce temps, nous apprenons qu’un quatrième citoyen malien a été écroué pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Boukhary Bah. C’est son nom. Arrêté après qu’il a oublié son téléphone portable dans une banque de la place, il a été déféré au parquet avant d’être inculpé et renvoyé devant la chambre criminelle compétente pour les affaires liées au terrorisme.
Selon Libération lu à Dakaractu, Boukhary Bah est lié au “Front de Libération du Macina” dont l’émir n’est personne d’autre qu’Amadou Kouffa connu pour être l’un des membres fondateurs du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), coalition de djihadistes dont la naissance à été annoncée le 02 mars 2017.