Après son installation officielle, ce jeudi matin, à la tête de la ville de Guédiawaye par le préfet, Ahmed Aidara n’est pas du tout content du déroulement des votes pour le 1er adjoint. Il est dans tous ses états. Il demande à Aliou Sall, maire sortant, et Cie de quitter la salle immédiatement. La séance suspendue, en présence des forces de l’ordre.
La vraie histoire
C’est après l’élection du premier adjoint au maire remportée par Cheikh Sarr de BBY et Niax Jarignu, par ailleurs ancien maire de Guédiawaye (43 voix), au détriment de Mor Diaw, Coordonnateur des jeunes du Grand Parti (41 voix), avec une différence de deux voix, que Ahmed Aidara a décidé de lever la séance.
Après avoir signalé une erreur matérielle commise par le camp du maire déchu, Ahmed Aidara a eu un houleux échange avec le préfet de Guédiawaye. «Ce n’est pas à vous de me dire ce que je dois faire. Et puis vous me respectez, ne me tutoyez plus jamais. Vous ne faites pas la police ici. C’est moi le maire et c’est moi qui préside la séance. Donc, ce n’est pas à vous de suspendre la séance ou de vider la salle. Ils (Bby) reconnaissent l’erreur ou j’annule le processus de vote“, a déclaré le nouveau maire.
Le journaliste a décidé de lever la séance, mais le Préfet a dit niet et a invité le 1er Adjoint Cheikh Sarr à venir présider la suite de la séance. Conséquence : AHMED Aidara et les conseillers de YAW ont décidé de tout bloquer.
Attente
Le maire demande à Aliou Sall et son équipe de quitter la salle mais les conseillers refusent catégoriquement. Ils sont restés à l’intérieur de la salle des délibérations. Cheikh Sarr, déclaré vainqueur, dit attendre tranquillement son écharpe. “Vous allez respecter la volonté populaire. On vous a devancé de 6 000 voix. Ça, c’est un hold-up électoral et ça ne passera pas. On vous a déboulonné au soir du 23 janvier dernier. De grâce, Aliou, sortez par la grande porte”, dixit Ahmed Aidara, très en colère.
Bizarrement, le nouveau maire a soufflé à un de ses collaborateurs en wolof, “Na niou yakk (…) vote yi” c’est-à-dire “Gâchons le vote”.
On va y revenir!!!
