Apres un entretien avec le journal l’Observateur, Ibrahima revient sur les perpeties de sa contamination.
« Le samedi 11 Avril, a mon reveil, j’ai senti que je toussais fortement. Je me suis rendu a la pharmacie, ou je me suis procure du paracetamol et du terpine Codeine. Ces medicaments n’ont pas apaise la douleur. J’ai essaye de faire avec, en etant ponctuel a mon postr de vigile de Marche ocass.
Le our ou j’ai signifie a mon employeur que je ne me sentais pas bien et je devrais me rendre a l’hopital, j’ai surpris d’apprendre de lui que le coronavirus n’existe pas. Il m’a dissuade d’y aller, avant de proposer une infusion qu’il avait a sa portee. Ce que j’ai categoriqueement decline.
Le mardi 14 Avril, vers 21 heures, je ne pouvais plus me tenir.J’ai epuise tout mes dernieres forces pour me rendre a l’hopital . J’ai finalement reussi a alerter au telephone un ami policier qui a son tour, a avise les elements de la croix rouge qui ont mis beaucoup de temps avant de m’evacuer……
Le mercredi 15 avril, j’ai demarre un long traitement, qui a pris fin le 26 Avril que j’ai ete autorise a sortir, apres 4 tests subis. J’ai avale pres de 36 cachets de chloroquine et plein d’autres comprimes. Ma seule satisfaction est que je n’ai contamine personne. Je suis sorti gueri. je n’ai aucune honte a avoir ete malade du covid-19.
