Témoignage étonnant de Fofana, meurtrier du père de famille aux HLM Grand-Yoff » Bi moy sama …

Un homme violé pendant une semaine par des femmes détenues à la MAC (Prison)

“C’est la deuxième fois que je poignarde une personne “!

S’agissant des faits, le 20 août 2012, les éléments de la brigade de la foire ont été informés téléphoniquement de la présence d’un individu couvert de sang et grièvement blessé. L’appelant a annoncé qu’il s’agissait d’une agression perpétrée par 4 personnes dont l’une d’elle (Ibrahima Fofana) aurait été appréhendée et conduite à la police des Parcelles assainies par des sapeurs-pompiers.
La dame a aussi expliqué que sur les conseils d’un chauffeur de taxi, elle a fait demi-tour pour apercevoir son mari qui était couché sur le trottoir et il était vivant. Mais devant le refus du taximan de transporter son époux, elle est allée chez un ami pour chercher du secours. Elle a précisé que le malfaiteur avait menacé de la tuer avec son couteau si elle tentait de crier. Auditionnée, la seconde épouse Soumaré dit avoir été informée que son époux a été agressé et tué par une bande de malfaiteurs. Interrogé, le mis en cause, Ibrahima Fofana, a soutenu que le jour des faits, vers 23 heures, ils sont descendus de la passerelle du stade Léopold Sedar Senghor où ils avaient déjà agressé des individus à trois ou quatre reprises. Il a dit que c’est Moussa Sow qui a demandé d’attaquer afin de le dépouiller. Arrivé à leur niveau, il leur a barré la route en leur demandant de leur donner tout ce qu’ils détenaient. Fofana a soutenu que devant la résistance de ce dernier, il lui a donné un coup de couteau. Il est tombé au sol et sa femme s’est mise à crier. A l’en croire, c’est ainsi que des gens ont accouru. Moussa Sow s’est réfugié dans le lycée moderne de Dakar. Quant à lui, il a été extirpé de sous le camion où il était caché. Il a avoué qu’il s’agit d’une bande d’agresseurs. Ils sont des voleurs mais ils leur arrivaient de commettre des agressions et qu’ils en étaient à leur 4e opération. Il a révélé que c’était la deuxième fois qu’il poignardait une personne, en précisant que la première fois remontait à deux mois lors d’un combat de lutte. Par la suite, il a nié les faits en soutenant qu’il était accompagné par les personnes susnommées, mais qu’il n’a pas pris part au vol ni aux violences exercées sur la victime. Toutefois, l’affaire sera jugée le 20 mars prochain.

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