C’est la misère, une souffrance inouïe que vivent les Sénégalais qui empruntent le désert d’Agadez en partance pour l’Europe par le biais de l’émigration clandestine.
Un des témoins raconte sa mésaventure dans le reportage de l’envoyé spécial de l’Observateur : «j’ai 27 ans et suis originaire de Tambacounda, je travaillais comme maçon. Un mes amis me parlait sans cesse de voyager. Il disait qu’il affalait juste débourser 500 000 F Cfa».
Et d’ajouter «c’est à partir du Mali que le calvaire a commencé, nous avons été torturés et restés au poste de police pendant deux jours. Nous étions entachés dans un Pick up. Un de mes amis est mort en cours de route et on l’a laissé las bas, ils étaient 6 qui ont succombé gagnés par la fatigue et la faim».
Igfm