Témoignage des voisins du Sénégalais qui a décapité sa mère

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Des habitants de l’immeuble ont assisté à la scène insoutenable. Lundi soir, Jean-Claude D. a décapité sa mère à Courbevoie au cours de ce qui s’apparente à une crise de démence. Il a été interpellé alors qu’il tenait la tête de sa mère entre les mains.

Le drame s’est joué vers 21h30, au huitième étage d’un immeuble de la place Charras. Une habitante a «tout entendu» et «tout vu» à travers le judas de sa porte. «Il hurlait Dieu! Dieu! Dieu! sans cesse. Sa mère appelait au secours, demandait qu’on appelle la police, a raconté une amie de la voisine au “Parisien”. Il lui répétait de se mettre à genoux. C’était terrifiant… »

Le gardien de l’immeuble explique lui qu’il a croisé le jeune homme plus tôt dans la journée. Ce dernier était venu lui réclamer son double de clé, prétextant qu’il avait égaré les siennes. «Son regard était très sombre, il n’était pas dans son état normal. C’est seulement ce matin que j’ai compris… », s’est-il souvenu auprès du quotidien.

La mère vivait seule avec son fils

Alertée par les voisins, la police est intervenue. Elle a dû faire face à un individu «surexcité» qui a été neutralisé après plusieurs décharges de pistolet à impulsion électrique. Dans l’appartement, les policiers ont découvert le corps éviscéré de la mère, âgée de 53 ans, ainsi qu’un couteau en céramique et des ciseaux qui ont pu servir à commettre le crime. Elle présentait une plaie béante au niveau du thorax et de larges blessures un peu partout sur le corps, détaille «Le Parisien». Le quotidien précise que la femme, née au Sénégal, vivait seule avec son fils.

Le jeune homme a aussitôt été hospitalisé. «Une décision de garde à vue a été prise, mais très vite, nous avons réalisé qu’il ne pourrait pas répondre à nos nombreuses questions», a indiqué une source proche du dossier à LCI. Selon la chaîne, qui cite le parquet de Nanterre, le bourreau a été hospitalisé d’office mardi et, vu son état, «il sera a priori pas (entendu) de sitôt »

Il était connu des services de police pour des faits de violences, commis en 2014 et 2016 qui, selon le parquet, n’ont rien à voir avec les faits qui lui sont actuellement reprochés, les ITT étant alors inférieures à huit jours. «Le Parisien» précise encore qu’il n’avait aucun antécédent psychiatrique et qu’une analyse toxicologique est en cours pour savoir s’il a agi sous l’emprise de stupéfiants.

Le parisien

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