La nouvelle est tombée comme un couperet en ce jeudi 05 janvier 2017, à 14h, à Dakar. Le Secrétaire général de la Raddho n’est plus, décédé des suites d’une longue maladie à Paris.
« On nous a appelé à 14h pour nous faire de cette triste nouvelle, avec son cousin qui était à son chevet à Paris. On a informé sa famille et on attend de voir avec la Radho quelles dispositions prendre pour l’évacuer et l’enterrer au Sénégal », révèle d’emblée le directeur régional d’Amnesty international pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Alioune Tine, joint au téléphone par Senego.
Pour faire le portrait du défunt Aboubacry Mbodji, c’est facile pour Alioune Tine: « Aboubacry Mbodji est l’un des premiers étudiants à intégrer cette institution en 1989. c’est quelqu’un qui a tout sacrifié pour la Raddho, même sa thèse, alors qu’il est un grand philosophe. Je l’ai toujours connu avec une honnêteté sans limite, rigoureux dans et engagé. On ne peut le qualifier de noyau dur de la Raddho car il a gravi ici tous les échelons. Il a été toujours de toutes les grandes luttes comme en 2000, ou tout récemment lors du 23 juin. La Société Civile, les Droits de l’homme et la Nation doivent lui rendre un vibrant d’autant qu’il a combattu en tant que militant épris de liberté jusqu’à son dernier souffle », décrit ce dernier.
Aboubacry, à la suite d’une longue maladie a rendu l’âme à Paris et la date du rapatriement de sa dépouille n’est pas encore connue.
Sadikh Niass comme intérimaire
Sadikh Niass qui fait partie de ses amis d’enfance et de son compagnon de lutte depuis les premières va assurer le poste intérimaire de Secrétaire général et des collègues comme Philippe Diouf, Ndèye Fatou Sarr (trésorière) et Iba Sarr sont dans la continuité car la Raddho est une grande institution et avec son statut d’observateur, c’est un travail continu et permanent.