TAS, ses principes et le reste

Pour la tête de liste de la coalition SENEGAAL KESÉ, offrir la majorité à ce régime constituerait un risque et une entrave au fonctionnement démocratique.

Invité de El Hadj Assane GUEYE, dans l’émission Yoon Wi, le leader de LA REPUBLIQUE DES VALEURS commence par expliquer le nom SENEGAAL KESÉ, donné à la coalition. Pour lui, il est important de toujours bien choisir ses alliés politiques.

« L’APR, avec tous ses beaux slogans et l’espoir qu’il avait suscité auprès des populations n’était finalement devenue qu’une déception pour moi. Depuis nous avons décidé de bien repenser nos alliances en politique. Abdoul Mbaye, par exemple, fut mon premier ministre, un homme bien, un véritable patriote. Lors de la confection des listes de la coalition, sa position a été de laisser sa place à la jeunesse. Une décision très sage de l’homme, qui s’est toujours montré à la hauteur de ses engagements.
Avec lui et d’autres hommes de valeurs, nous avons mis sur pied la coalition “SENEGAAL KESÉ”, pour ainsi rappeler que le pays et ses intérêts sont au dessus de tous.» argue TAS.

« N’est-il pas difficile dans ce Sénégal de faire de la politique tout en gardant ses valeurs ? » Lance El Hadj Assane à son invité. “Wi » répond TAS avant de rappeler son agression devant l’hémicycle.
« Lorsque j’avais soulevé la question sur la double nationalité de Karim Wade, beaucoup d’entre les acteurs politiques de l’opposition comme du pouvoir, savaient au fond d’eux que mon combat en ce sens était légitime mais ils en ont profité pour me diaboliser. Allant jusqu’à dire que je travaillais pour le compte d’un autre candidat et qu’un opposant ne devrait jamais s’attaquer à un autre de l’opposition. Ceux qui proféraient ces allégations, savaient en même temps qu’ils avaient tout faux.
Et voilà aujourd’hui, qu’une d’entre celles qui m’ont agressé à l’assemblée nationale, vient devant une télé de la place, confirmer ma position. Pour vous dire, combien les politiques peuvent changer selon les situations du moment.»

Sur les mutations politiques et les différentes coalitions, la tête de liste de la coalition SENEGAAL KESÉ pense que les sénégalais risquent de revoir les mêmes configurations comme lors de la précédente assemblée à cause de l’inter-coalition. Et ils finissent tous par se séparer à cause d’intérêts crypto personnels.

« Cest “Sonko Ousmane” du passé qui s’oppose maintenant à Ousmane Sonko »

Revenant sur les dernières arrestations du leader de Geum sa Bopp, du chroniqueur Kader Dia de SENTV et de Cheikh Yerim, le président de LA RÉPUBLIQUE DES VALEURS rappelle à Ousmane Sonko, bon nombre de ses déclarations d’hier jusque là “sans preuve”.
« Lors des présidentielles de 2019, l’opposant Ousmane Sonko avait contesté les chiffres du gouvernement. Les PV qu’il détenait étaient différents de ceux prononcés par le Conseil constitutionnel. Il a ensuite accusé Macky Sall d’avoir truqué ces élections. Dans “l’affaire des 94 milliards”, il disait avoir la preuve sur l’existence d’un compte de 46 milliards et jusque là nous n’avons vu le moindre papier et bien étant aujourd’hui le premier ministre. Le rôle de l’opposant est bien sûr de contester. Alors si on doit arrêter quelqu’un pour avoir contesté les propos d’Ousmane Sonko, c’est plutôt “Sonko Ousmane” , pour ainsi dire que c’est lui-même qui ne cesse de se contredire.»

Sur les dossiers de justice et les réformes annoncées, le leader de RV pense que les dernières assises ont été juste un prétexte pour muter tous les magistrats ayant participé dans le dossier Adji Sarr.
Il voit l’urgence de traiter d’abord l’affaire sur les accusations portées à l’endroit des juges du conseil constitutionnel, le contumace et ensuite revoir l’indemnisation des victimes de ces manifestations.

Revenant sur les élections législatives, Thierno Alassane Sall insiste sur l’importance de choisir une assemblée de qualité qui pourrait contrôler aisément les agissements du gouvernement avec des députés indépendants qui mettront la patrie devant les exigences de leur parti. «Personnellement, je doute fort, à l’avenir que les parlementaires de PASTEF puissent dire Non à Ousmane Sonko.»
Selon TAS «Un député ne doit pas opposer son veto pour simplement plaire à son camp..
L’intérêt général a toujours motivé mes choix à l’assemblée nationale.»

« Dans l’affaire ONAS, j’ai été convoqué à la Section de Recherches, j’ai donné des arguments et des preuves même si je n’attends pas grand-chose à l’issue.
La tête de liste de la coalition SENEGAAL KESÉ voit que les rapports qui épinglent certains dignitaires de ce pays sont toujours là et qu’on devrait d’abord les vider.
« Lorsque j’étais Directeur de l’ARTP, quelqu’un, devenu maintenant proche du pouvoir était épinglé par des rapports, il avait détourné plus de 400 millions et il est parmi eux. D’autres aussi ont été epinglés et ils sont avec ce régime. Et c’est en contradiction au Juub Jubal Jubenti.»

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici