Le chiffre est alarmant. Selon une source sanitaire, «l’application de produits aphrodisiaques sur le sexe féminin, serait à l’origine de l’Inflammation du col de l’utérus chez 80% des femmes à Kolda ».
Et pourtant, des vertus thérapeutiques sont prêtées à ces produits. Soulagement de maux de ventre, traitement de douleurs aux articulations, lutte contre l’anémie, facilitation de l’accouchement, rétrécissement du sexe féminin et pas seulement.
Mais paradoxalement, ces produits suscitent l’inquiétude des professionnels de Santé. A Sédhiou, ce produit est surnommé « tabac », en raison de son odeur. De sa consommation, peuvent découler des conséquences néfastes. « J’en ai mis une petite quantité sur les lèvres du sexe, car les femmes l’utilisent comme ça généralement.
Mais au bout de cinq minutes, j’ai commencé à vomir et à avoir des vertiges : j’ai cru que j’allais mourir ! Depuis, je ne l’ai plus jamais remis dans mon sexe», confie une habitante de Sédhiou à « lemonde.fr ».
Un témoignage, parmi tant d’autres qui devrait appeler à la prise de mesures drastiques, aux yeux de l’ancien président du Groupe parlementaire Bby. «Face à ce drame humain, social et sanitaire, une enquête et des sanctions sévères s’imposent. Ces produits doivent être identifiés, retirés du marché par les autorités sanitaires», suggère Moustapha Diakhaté sur sa page Facebook.
1 Tabac, aphrodisiaques… : Zoom sur «ces agresseurs» du sexe féminin