Le bilan des raids aérien du régime de Bachar el-Assad sur la Ghouta orientale, une région rebelle situé à l’est de Damas, continue de s’alourdir avec quarante sept (47) personnes, dont dix (10) enfants, ont été tués ce mardi 6 février.
La veille un bombardement avait fait 31 morts. Selon les chiffres de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, c’est aussi dans cette zone que le régime syrien est de nouveau soupçonné de faire usage d’armes chimiques.
Aux portes de Damas, la Ghouta orientale est assiégée depuis 2013 par les forces du régime syrien. 400 000 civils y sont pris au piège dans des conditions humanitaires désastreuses, marquées par le manque de nourriture et de médicaments.
Ces derniers jours, les violences se sont intensifiées dans l’enclave rebelle. Le bilan est très lourd, alors que la Ghouta orientale est officiellement l’une des « zones de désescalades » définies par la Syrie, la Russie, l’Iran et la Turquie dans le processus de négociation que ces pays ont mis en place.