Sanslimitesn.com/ Tous les signaux montrent le même scénario qu’aux élections municipales du 29 juin 2016 à Podor où Aissata Tall Sall a failli voir sa victoire arrachée par le parti au pouvoir. La guerrière du Fouta n’a du son salut qu’avec l’arbitrage de la Cours Suprême qui lui a finalement donné raison avant de la proclamer vainqueur.
Les résultats des élections législatives de dimanche 30 juillet dernier jusque-là attendus sur l’étendu du territoire national attisent les querelles et chacun se proclame vainqueur dans certaines localités. L’espace géographique le plus convoité reste le département de Dakar où deux listes, «Mankoo Taxawu Senegaal» et «Benno Bokk Yaakaar», se disputent la victoire.
Le contrôle de la capitale est par le parti au pouvoir est hautement stratégique et symbolique, vu le règne de Khalifa Sall dans la mairie depuis 2009.
Si les premières tendances relayées par la presse à la fermeture des bureaux de vote hissaient la coalition « Mankoo Taxawu Senegaal » de Khalifa Sall comme potentielle vainqueur, la coalition «Benno Bokk Yaakaar» qui soutient le président Macky Sall est montée au créneau pour fustiger les résultats diffusés en direct par les médias et s’autoproclamer gagnante.
Les mêmes caractéristiques qu’à Podor en 2014, d’une tentative de renversement de situation dans une localité hautement stratégique politiquement comme Dakar.
Ce qui pourrait justifier le bras de fer engagé par la coalition «Mankoo Taxawu Senegaal», donnée vainqueur dans plusieurs localités de la capitale.
Barthélémy Dias, Bamba Fall et une grande partie de l’opposition donnent pour vainqueur à Dakar, la coalition du maire de Dakar, en prison depuis plusieurs mois.
En tout cas, une chose est certaine, la Cours Suprême aura son mot à dire après l’annonce officielle des résultats de Dakar.