Macky Sall n’est pas insensible à la surpopulation carcérale. Le chef de l’Etat a invité le procureur de la République à prendre en compte cette question avant de lancer des mandats de dépôts.
Pour le chef de l’Etat, le maître des poursuites doit tenir en considération plusieurs paramètres avant d’envoyer quelqu’un en prison. D’autant que, indique-t-il, la liberté est inscrite comme principe majeur au cœur de la politique pénale du gouvernement.
Selon « les Echos », le président de la République a dit être favorable à l’application de mesures alternatives à l’incarcération prévues déjà dans la législation en vigueur et pour l’aménagement des peines permettant de désengorger les prisons. En effet, Macky Sall demeure convaincu que la justice peut s’exercer avec « bienveillance et indulgence, sans laxisme, avec rigueur et fermeté ».