Un an après le référendum, le statut du chef de l’opposition tarde à se concrétiser. En effet, les partis de l’opposition ne semblent pas préoccupés par cela. Il semblent donner plus d’importances à d’autres sujets en rapport avec la politique de Macky Sall.
Le coordonnateur de Mankoo Wattu Sénégal trouve que s’ils en sont au statuquo par rapport à ce point, c’est la faute au président de la République: « on est nulle part puisque la constitution qui a été adoptée au forceps par Macky Sall à travers son Référendum a dit à l’intérieur que l’opposition, on lui donne des droits à exercer son rôle de s’opposer au gouvernement, à encourager la transhumance politique et, dernièrement, à leur trouver des affaires en justice pour les mettre hors d’état de faire de la politique. », semble ironiser Mamadou Lamine Diallo.
Profitant de l’occasion le leader du mouvement Tekki fustige la politique de Macky Sall: « c’est pas du tout un démocrate, c’est un dictateur qui gère mal son parti en réduisant tout le monde au silence et si on le laisse faire, il va réduire les Sénégalais au silence ».
Si on se fie à la situation actuelle de la politique au Sénégal, on peut dire sans risque de se tromper que ce n’est pas demain la veille de la concrétisation du statut du chef de l’opposition puisque les partis de la gauche Sénégalaise se déchirent et les coalitions qui se forment tiennent le temps d’une rose à cause des querelles de positionnement.