“Macky Sall sacrifie les Sénégalais pour des projets sans bilan – coût – Avantage, son régime a l’art de la tromperie politique et de la duperie”. C’est l’avis du coordonnateur de Pastef à Tivaouane. D’après Alioune Badara Mboup, au moment où le Président Macky SALL investit dans l’échec d’un TER sous terre, d’un stade olympique et d’autres infrastructures qui ne sont d’aucune priorité, la réalisation de l’accès universel à l’eau potable pourtant considéré comme un droit de l’Homme par les Nations unies depuis juillet 2010, constitue un réel problème dans beaucoup de localités du Sénégal.
Selon Alioune Badara Mboup, le nouveau Stade de Diamniadio, construit sur la base de surfacturation, est un vrai scandale : Coût initial : 40 milliards FCFA (55000 places). Nouveau coût initial après signature d’un accord de prêt avec la banque Standard Charited : 156 milliards FCFA ! Donc le Coût initial a été presque multiplié par 4. Coût du Stade Olympique d’Abimpé totalement achevé (Côte d’ivoire) 60 milliards FCFA (60000 places). De 40 à 156 milliards record en matière de surfacturation”, déclare-t-il. A l’en croire, les 156 milliards dépensés pour le nouveau Stade de Diamniadio c’est 22 hôpitaux de niveau 3 comme celui de Thiaroye qui a coûté 7 milliards. Nos hôpitaux sont devenus des mouroirs à cause d’un plateau pauvre.
“Alors que notre système éducatif est à bout de souffle, tenu à bout de bras par des enseignants déconsidérés, des élèves qui réclament leur droit à l’éducation, apprennent dans des abris provisoires (plus de 6000 au Sénégal ), Macky Sall investit une fois de plus sur un projet qui manque d’opportunité et montre à suffisance qu’il n’est pas à la hauteur de sa charge pour capter, décrypter et comprendre la situation de l’éducation en agonie, des étudiants du privé renvoyés pour non payement de la facture de l’Etat, du front social en ébullition, du chômage des jeunes”, estime le coordonnateur de Pastef à Tivaouane.
Pour M. Mboup, depuis 2012 Macky SALL peine à terminer les universités en construction mais s’empresse à inaugurer des infrastructures pour abrutir et aliéner les jeunes comme jamais auparavant, en les enchaînant au cycle infernal de la fête qui les éloigne des vrais priorités.
