Choisi par l’entrepreneur, Mbaye Faye, pour restaurer la pelouse du stade Senghor, le Manager général de Dakar Sacré-Cœur se confond à la désolation de la famille sportive quant à la qualité actuelle de l’aire de jeu dudit stade «L’objectif, c’était de faire en sorte que dans 3 mois, cette pelouse soit la meilleure qu’on ait jamais eue au Sénégal», a déclaré le Manager général de Dakar Sacré-Cœur, joint au téléphone. Avant de lister les «maux» dont souffrait «Senghor». «Le principal problème, c’est la colonisation dans une partie de la pelouse de ce qu’on appelle une herbe à vache avec un feuillage très épais. Elle occupe plus d’un quart de la pelouse, 2 000 m2 sur 8 000 m2 au total, qui devait être remplacé par un système de placage.»
Au bout de quatre mois de travaux, le satisfecit était de mise au sein de l’équipe de Mathieu Chupin. «A l’époque, en quatre mois, on a pu avoir l’une des meilleures pelouses d’Afrique. Je me souviens que le commissaire du match l’avait même souligné», témoigne-t-il. Avant de préciser qu’à la fin des travaux, «plusieurs recommandations ont été faites pour garantir la bonne qualité à la pelouse». Parmi elles, un «système de clôture de la pelouse» pour éviter que les piétons n’y entrent, mais aussi des «moyens» pour assurer la maintenance. Sachant que, souligne M. Chupin, «il faut tondre la pelouse tous les 3 jours, un arrosage de qualité, une bonne gestion. Une pelouse c’est un sanctuaire, on doit la respecter». Et pour cela, se désole-t-il, «ce n’est pas avec le budget alloué au stade, je crois qui est de 80 millions par an, qu’on va avoir la meilleure pelouse d’Afrique».
Triste et déçu pour les joueurs, le staff ou encore la famille sportive sénégalaise, le patron de Dakar Sacré-Cœur conseille de faire «le diagnostic», afin de trouver la bonne formule. Car, à l’en croire, «le sport est plus important que le pétrole et le gaz, de nos jours».
Avec Galsenfoot