Depuis hier mardi, 25 femmes et jeunes sont en conclave sur l’Île de Gorée pour s’imprégner des questions de stabilité institutionnelle et de sécurité humaine au Sénégal. Toujours dans le but d’associer cette frange vulnérable de la population qui souffre le plus de l’instabilité des institutions et de la défaillance de la sécurité humaine qui secouent la plupart de nos États.
Après une première phase axée sur la clarification des concepts « Leader », « Genre », « Politique », « Autorité », « Référence », « Modèle », ces acteurs issus de la Société civile, des représentants des structures étatiques et d’institutions régionales et internationales se lancent dans une autre étape de la formation : l’analyse du conflit en tant que tel. A travers des présentations et des échanges fructueux, les participants ont trouvé une définition consensuelle sur la terminologie et énuméré les différentes étapes qui la caractérisent.
Des conflits au sein des organisations aux conflits externes, ils ont analysé les différentes phases et les types de conflit, ainsi que la disproportion des notions « guerre » et « crise ». Par ailleurs, des attitudes à adopter face au conflit ont été inculquées à ces femmes et jeunes, membres de la Société civile et de l’armée sénégalaises.
A rappeler que cet atelier de formation sur le thème « Leadership Jeunes et Femmes, et gestion des conflits en Afrique » qui se tient du 5 au 7 septembre a pour but de permettre aux femmes et jeunes issus d’organisations basées au Sénégal de contribuer à la stabilité institutionnelle et à la sécurité humaine du Sénégal à travers le renforcement de leurs capacités techniques.
Le Gorée Institute qui est à l’initiative de cette intégration des femmes et jeunes veut, par cette résolution, contribuer à la mise en place des sociétés paisibles, justes et autosuffisantes en Afrique, renforcer le dialogue politique pour la résolution pacifique des conflits et contribuer à la consolidation des processus démocratiques et des institutions.