Souvenir:L’incontournable,L’homme à la voix d’or,Ndongo Lo,qui a marqué la musique sénégalaise,Hommage à lui.

téléchargement (2)Les morts ne sont pas morts. Les années se succèdent depuis le 16 janvier 2005, mais Ndongo reste toujours présent dans les coeurs et les esprits. Le leader du Groupe Jamm qui a quitté ce bas monde sur la pointe des pieds un après midi de dimanche en 2005, est toujours pleuré par les Sénégalais.

Le défunt chanteur Pikinois dont la disparition avait complètement dévasté le Sénégal dans son entièreté, aurait eu 40 ans aujourd’hui. Les destin en a décidé autrement arrachant Ndongo Lo à l’affection des Sénégalais qu’il avait mis sous ses pieds en seulement trois ans de carrière sur la grande scène musicale.

Trois petites années au cours des quelles Ndongo avait mis tout le monde d’accord même ses pires détracteurs sur l’étendue de son savoir faire précoce. Révélé au grand public par le single qu’il avait fait avec Papa Ndiaye Gueweul «Mala begué», Ndongo Lo s’affirme très rapidement avec la sortie de son premier album «Ndortel» sous la houlette de Talla Diagne. Le jeune Pikinois débarquait ainsi sous les feux des projecteurs avec une volonté affirmée de bousculer la hiérarchie et de révolutionner la musique Sénégalaise. Le deuxième album Tarkhiss vient confirmer le premier et impose Ndongo Lo comme le nouveau prince de la musique Sénégalaise. Mais le jeune artiste devait faire avec les obstacles dressés sur son chemin glorieux («Tarkhiss» d’où le nom de la deuxième production). Des rumeurs de toutes sortes des calomnies des médisances sont colportées sur le fils de Adja Mariétou Fall qui tant bien que mal suit le chemin qui lui est tracé.

La fulgurance du succès de Ndongo Lo étonne les observateurs définitivement conquis et acquis à sa cause. Les tournées sur le plan international s’ensuivent, les spectacles un peu partout en Europe consacrent l’étoile de Ndongo Lo qui scintille de mille feux. Mais une méchante maladie entre dans la danse pour briser l’élan de la star qui met sur le marché sa troisième production Aduna. Un titre qui porte bien son nom, une sorte d’oraison funèbre pour le Pikinois qui affaibli et rongé par la maladie quitte brutalement Aduna un après midi du 16 Janvier 2005. Une disparition qui a secoué le Sénégal tout entier orphelin de cet artiste accompli et parti comme une étoile filante laissant derrière lui un oeuvre inachevé.

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