Souleymane ndéné ndiaye: ce que j’ai réellement dit de macky sall

imageDans notre édition du lundi 2 novembre 2015, il a été rapporté des propos tenus par Me Souleymane Ndéné Ndiaye sur le régime de Macky Sall, lors de sa tournée dans le Saloum. Le leader de l’Union nationale pour le peuple (Unp) nous a envoyé un texte pour repréciser sa pensée.
«Non seulement, le Président Macky Sall est le Président du Sénégal, mais son parcours professionnel et politique forcent le respect de tous les acteurs politiques de son bord et de nous tous, malgré les divergences politiques conjoncturelles que nous avons.
J’ai pour le Président Macky le plus grand respect et la plus haute considération, pour me permettre d’émettre contre lui ces jugements de valeur prétentieux et irrévérencieux. Au cours de ma visite dans la région de Tambacounda, les 31 octobre et 1er novembre, je me suis adressé aux populations de Koumpentoum, Malem Niani, Koussanar, Sinthiou Malem et Tambacounda en présentant notre Parti : L’Union nationale pour le Peuple /Bokk-Jëmu et présenté ma vision de la décentralisation et des politiques économiques que nous mettrons en œuvre, si nous sommes élus Président du Sénégal. Je suis revenu sur les errements de l’Acte III de la Décentralisation par lequel le gouvernement a érigé des villages en villes, mais en ne les dotant ni d’infrastructures ni même de moyens nécessaires à leur fonctionnement (…) J’ai conclu sur ce point, en disant que par la généralisation de la communalisation, le gouvernement a mis la charrue avant les bœufs (…)
Que tous ceux que le titre de L’Obs a émus, sachent que je ne critiquerai jamais le Président Macky Sall de façon subjective. Dg, ministre, ministre d’Etat, Pm, Président de l’Assemblée nationale, nul mieux que lui n’était mieux préparé aux fonctions qu’il assume aujourd’hui.
Je ne suis pas dans son parti, je suis dans l’opposition, mais je ne suis pas dans l’opposition crypto-personnelle, pour me permettre de parler de ses compétences ou de ses limites. Au-delà de nos divergences politiques, nous éprouvons l’un pour l’autre respect, affection et considération que ni les manœuvres, ni la calomnie encore moins les coups-bas et fourberies d’une catégorie de personnes malveillantes n’ébranleront. Nous sommes amis pour toujours et peut-être adversaire politiques pour un temps. Que les malveillants ne trouvent pas dans mon propos quelques velléités de transhumance. Je le répète : je ne transhumerai jamais.»

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