Depuis que son fils a été assassiné le 27 septembre 2016 par la bande à Thialé, Ndèye Soukèye Guèye, responsable politique à Thiès, sort petit-à-petit de sa tristesse qui ne la quittera » jamais complètement » , selon elle. Choisissant de se confier à Dakaractu, Ndèye Soukèye Guèye avoue vivre les moments les plus dramatiques de sa vie.
» Mon coeur a saigné et il continuera de saigner. Mon moral souffre terriblement et parfois j’ai du mal à tenir debout. Depuis l’assassinat horrible et pénible d’Al Housseynou, un enfant sur qui je portais beaucoup d’espoir, un enfant qui venait juste de décrocher son bac avec brio, j’ai perdu une bonne partie de ma joie de vivre. »
Aujourd’hui que Mouhamed Ndiaye, l’assassin de son fils est arrêté, tout comme Thialé , le cerveau de la bande, Ndèye Soukèye Guèye souhaite que la justice soit dite dans toute sa rigueur. Mieux, elle se désole même d’entendre des gens se battre contre le retour de la peine de mort au Sénégal. » Ceux qui refusent le retour de la peine de mort au Sénégal n’ont pas perdu leur fils comme moi. Il n’ont pas perdu un être aussi joyeux, aussi travailleur et aussi cher qu’Al Housseynou Saliou Guèye ».
Espérant que ses souhaits seront exaucés, Ndèye Soukèye a tenu à apprécier positionnement le travail » colossal abattu par la sûreté urbaine de Dakar pour mettre la main sur les malfrats, mais aussi la diligence du ministre de l’intérieur Abdoulaye Daouda Diallo qui, hormis de l’avoir reçue, a mené d’une main de maître l’enquête avec ses services ».