Du nombre des hôtes du Président Vladimir Poutine à Sotchi, au Sommet Russie-Afrique, Macky Sall a évoqué certains éléments clés nécessaires au développement du continent noir. Dans son discours prononcé ce jeudi 24 octobre 2019 en Russie, il a fait le plaidoyer pour l’Afrique. Ce continent ‘’avec plus de 30 millions de Km2, plus d’un milliard d’habitants, et ses importantes ressources naturelles, une terre d’immenses opportunités qui s’inscrit depuis quelques années dans une véritable dynamique d’émergence’’. C’est d’ailleurs pour renforcer cette dynamique, que le président de la République, a relevé la nécessité pour nous Africains, de ‘’construire plus d’infrastructures routières, autoroutières, ferroviaires, énergétiques, technologiques et industrielles. C’est ce qui transformera l’Afrique en un continent interconnecté, pleinement intégré à l’économie mondiale et moderne’’.
La Russie, poursuit-il, « par son savoir-faire technologique, avec ses compagnies publiques et privées, associées à des partenaires africains, peut grandement contribuer à la réalisation du projet d’émergence de l’Afrique grâce à des instruments de financement adéquats, surtout dans la nouvelle perspective de Zone de Libre Echange Continentale africaine. » C’est en ce sens qu’en sa qualité de Président du Comité d’orientation du Nepad, il a tenu à « rappeler que conformément à l’Agenda de Dakar pour l’Action, adopté au Sommet de Dakar en juin 2014, notre continent dispose d’un Programme de développement des infrastructures en Afrique (Pida). Ce cadre stratégique contient les projets d’infrastructures prioritaires incluant toutes les régions du continent », a-t-il déclaré devant ses homologues, entre autres les Présidents Vladimir Poutine et Abdel Fattah Al Sisi d’Egypte.
Il a proposé à ce titre, « que le mécanisme de suivi de la mise en œuvre de la Déclaration de notre Sommet considère le Pida comme une des priorités du programme de coopération Russie-Afrique. » Rappel a été fait à ce propos que « ce sommet demeure le premier dans les relations russo-africaines. Il marque notre volonté commune de resserrer et d’inscrire nos liens historiques dans un cadre formel de collaboration politique et économique mutuellement bénéfique. »
C’est, pour lui, tout un symbole que notre premier Sommet se tienne le 24 octobre, Journée des Nations Unies, comme pour exprimer notre attachement commun au multilatéralisme. Les relations russo-africaines sont anciennes et inscrites dans la continuité. Il est heureux que nous les traduisions, en un partenariat organisé et suivi, dans les domaines politique, sécuritaire, économique, de la science et de la technologie. En venant à Sotchi, nous réaffirmons la ferme volonté de notre continent de coopérer avec tous les partenaires, sans exclusion ni exclusivité, dans un esprit de collaboration amicale. »