Auparavant, il a justifié le contexte de l’élaboration de ce document qui symbolise «la rupture ». « Si nous nous sommes opposés avec résilience pendant tant d’années, c’est qu’en tant que patriotes convaincus, nous étions conscients et inquiets des ravages des mauvais choix et des mauvaises pratiques de nos élites gouvernantes depuis l’indépendance sur notre pays. Au moment du bilan, le constat est celui d’une économie marquée de dépendance et de mauvaises gouvernances », a accusé le Chef du gouvernement. Il estime que les opportunités pour la jeunesse, les femmes et les entreprises locales ont souvent été sacrifiées au profit d’intérêts personnels.
À l’endroit du Chef de l’État, Ousmane Sonko déclare : «Vous avez matérialisé votre attachement à une gouvernance transparente et vertueuse des affaires publiques dès votre passation de pouvoirs en diligentant des audits parmi lesquels l’audit des finances publiques dont les conclusions que nous avons présentées, il y a quelques jours ont révélé la gravité des errements coupables du régime sortant ».
Il a poursuivi en relevant les fragilités structurelles de l’économie sénégalaise, une dépendance aux ressources extérieures et aux matières premières, un secteur privé trop limité ainsi qu’une gouvernance administrative souvent inefficace plombée par la corruption.
Qu’est-ce qu’il n’a pas dit dans ce pays depuis qu’il est entré en politique? Souvenez-vous des 94 milliards qu’aurait détourné Mamour Diallo, que dire des 29 milliards de Mame Mbaye Niang, ou encore des 600 milliards de Aliou Sall sans oublier l’histoire des indemnités que les députés percevaient indûment. L’histoire des barils de pétrole soustraient frauduleusement et vendus en catimini par le régime sortant, la liste n’est pas exhaustive. Dites-moi laquelle de ces accusations s’est avérée juste ? Aujourd’hui c’est la falsification de statistiques par toujours le régime sortant. Ce pays va mal et il est malade de ses dirigeants. Aujourd’hui l’on nous présente un programme devant aller jusqu’à l’horizon 2050 programme qui est une pâle copie du P.S.E car l’on dit souvent que traduire c’est trahir, mais je dirais plutôt que plagier c’est trahir. Depuis leur arrivée au pouvoir il y a bientôt sept moi le Sénégal est embarqué dans un bateau où le capitaine fait figure de figurant, un bateau sans gouvernail au milieu d’une tempête. Sept mois de bavardages inutiles, sept mois d’accusations mensongères de délation, sept mois d’attestations arbitraires et d’interdictions de sorties du territoire sans aucun fondement juridique. Voilà le panorama qu’offre actuellement ce pays qui naguère était cité comme un modèle de démocratie même si par ailleurs la démocratie est une œuvre humaine qu’il faut parfaire chaque jour.