pour le leader politique d’évoquer les fonds politiques.
« L’un des plus gros scandales dans la gouvernance de ce pays est la survivance de fonds politiques pompeusement qualifiés de « caisses noires ».
10 milliards Présidence de la République;
500 millions Présidence Assemblée Nationale…
Comment peut on allouer autant de crédits à une personne, fut-elle une institution, sans aucun contrôle, ni a posteriori, ni a priori. Ces fonds échappent à tout contrôle de l’Assemblée Nationale qui les vote, et des corps de contrôle (IGE, Cour des comptes…).
Ainsi, le Président de la République peut donner 25 millions aux cadres de son parti, 10 millions aux imams de telle localité, 15 millions aux militants de la diaspora européenne ou américaine… Il peut en donner à son épouse pour des activités « caritatives », en disposer à sa guise. Vous ne verrez jamais un Président américain, français, allemand etc. offrir si allègrement autant d’argent, jamais.
C’est l’un des chantiers urgents. Ces fonds sont des fonds de corruption politique et d’entretien de militants alimentaires. Il faut les supprimer.
Les seuls fonds qui doivent exister sont les fonds secrets, votés par l’Assemblée pour les missions ultra sensibles (espionnage), et dont l’exécution est soumise à des modalités spécifiques de contrôle a posteriori par une sous commission composée de membres assermentés (2 députés de la commission des finances, deux magistrats de la cours des comptes, un Président.
Évidemment, notre vaillante classe politique ne parle jamais de cette forfaiture, chacun espérant un jour voir son tour d’en user et en abuser ».