Ces derniers jours, le ministère de la Santé rapporte des chiffres affolants. 1366 ce samedi 17 juillet et le 1722 ce dimanche 18 juillet, un record. Alors que le gouvernement n’exclut pas de prendre des mesures drastiques en déclarant l’état d’urgence, Sogue Diarisso, ancien directeur de la Prévention et de la Statistique, pense que certaines mesures comme le confinment stric n’a aucun impact.
« Le confinement strict n’a aucun impact sur la vitesse de circulation du virus », déclare-t-il, empruntant l’idéologie de l’anthropologue et expert suisse, Jean Dominique-Michel. Pour lui, ce qu’il faut faire d’abord, c’est impliqué l’armée.
En effet, d’après lui, les différentes formes que prenne le virus montrent que le ministère de la Santé n’est pas qualifié pour coordonner tout ça. « Il faut commencer à traiter cette pandémie comme si on avait eu une attaque bactériologique », dit-il. Pour cela, propose M. Diarisso, « il faut impliquer l’armée » et composer « une équipe pluridisciplinaire« . « Si c’était l’armée, la première chose qu’elle aurait faite, c’est de faire l’état de la situation. Quelle est la situation épidémiologique actuelle? On ne la connaît pas. Si ce n’est que des voyageurs qui sont testés… Il faut faire la situation globale de la chose. Parce que, les tests PCR (Polymerase Chain Reaction) ne permettent pas de dire qu’un tel est malade ou pas« , ajoute-t-il lors de l’émission, le Jury Du Dimanche (JDD) sur Emedia.
Cependant, Sogue Diarisso espère qu’avec le début de l’hivernage, les choses vont se tasser, rappelant qu’une étude chinoise avait montré que le virus ne résiste pas trop aux hautes températures et à l’humidité.
Il pense également que le Sénégal devait privilégier le traitement avec l’Hydroxychloroquine ou l’ivermectine qui, rappelle-t-il, « avaient donné d’excellent résultats ».