Exprimant leur profonde préoccupation, différentes organisations signataires d’un communiqué parvenu à Leral, alertent sur la situation jugée alarmante des détenues politiques. Un appel est lancé aux autorités :
Le communiqué rappelle que depuis le lundi 09 octobre 2023, ces femmes ont entamé une grève de la faim pour réclamer leur libération immédiate et sans condition, ainsi que l’amélioration des conditions de détention à la Maison d’Arrêt des Femmes de Camp Pénal. Malgré leurs revendications légitimes, la direction de l’établissement a ignoré leurs demandes fondamentales, privant ces femmes de leurs droits humains élémentaires.
« Nos organisations demandent, instamment, aux autorités compétentes, de prendre des mesures immédiates pour garantir la sécurité, la santé et les droits fondamentaux de ces détenues politiques. Nous exhortons également les organisations des droits de l’Homme, à se mobiliser et à faire pression sur le gouvernement, afin d’assurer que ces femmes soient traitées avec dignité et respect, conformément aux normes internationales des droits de l’homme », ont-elles demandé.
« Nous appelons tous les citoyens épris de justice, à se mobiliser pour soutenir ces femmes dans leur lutte pour la justice et la liberté. Nous demandons également, l’ouverture d’une enquête indépendante sur les violations des droits de l’homme perpétrées à la Maison d’Arrêt des Femmes de Camp Pénal », ajoute le document.
Organisations signataires
( par ordre alphabétique)
Chemin de la Libération
Collectif des Familles des détenus
Femmes en blanc
MOJIP
Les différentes organisations signataires de ce communiqué expriment leur profonde préoccupation face à la situation alarmante des détenues politiques, dont :
1- Maty Sarr Niang ,
2- Ndèye Fatou Fall ( Falla Fleur ),
3- Ndèye Anta Fall,
4- Adji Ndao,
5- Nafissatou Guèye (Yaayu Serigne Saliou)
6- Yacine Diagne
7- Rose
8- Chersty,
actuellement détenues dans des conditions inhumaines, à la Maison d’Arrêt des Femmes de Camp Pénal.