La vente du diamant brut de 706 carats qui était initialement prévu mercredi dernier, a été reporté au 11 mai prochain. Le diamant en question a été découvert par un Pasteur du nom de Emmanuel Momoh, qui l’a remis, ensuite au président Ernest Bai Koroma.
Le report est dû au manque d’offres de qualité, dont espéraient les autorités. Finalement, la date du 11 mai 2017, a été retenue par les autorités sierra-léonaises pour une vente aux enchères du diamant brut de 709 carats.
Au terme de la semaine de proposition d’achat, on fait savoir que, c’est seulement six offres qui sont enregistrés. C’est la principale raison qui a conduit l’autorité de la Sierra Léone, à repousser l’opération. A côté de cette raison principale, on fait savoir que, de potentiels acheteurs des Emirats Arabes unis et bien d’autres pays comme l’Israël, la Belgique et de l’Afrique du Sud se sont manifestés aussi.
“Nous avons eu plusieurs parties externes qui ont exprimé leur intérêt au processus. Nous avons donc décidé d‘étendre la période d’offres et nous allons l‘étendre jusqu’au 10 mai 2017, “, a expliqué Sahr Wonday, Directeur général de l’Agence nationale des Mines.
Le diamant brut, découvert dans la province de Kono à l’Est de la Sierra Léone par Emmanuel Momoh, un pasteur évangélique, serait entre le 10e et le 15e plus gros jamais découvert dans le monde et le plus important depuis près d’un demi-siècle en Sierra Leone.
Pour cette vente aux enchères, le gouvernement poursuit deux objectifs: d’abord vendre le diamant et en second lieu, profiter de l’occasion pour sensibiliser le monde entier que, la Sierra Léone dispose encore de pierres précieuses et qu’investir dans ce pays en vaut la peine.
“Le gouvernement veut attirer, autant que possible de gens du monde entier et parler au monde pour dire qu’il y a encore des diamants en Sierra Leone et qu’il faut que les investisseurs viennent investir ici,” a indiqué M Emmanuel Momoh
Le mercredi 5 avril dernier, était le jour prévu pour la mise en vente du diamant, et le gouvernement fait savoir que, sa valeur n‘était toujours pas estimée
« Pour l‘évaluer avec précision, il faudrait un nettoyage particulier du diamant et l’utilisation de machines dont le pays ne dispose pas actuellement », explique-t-on