Fraichement revenu de la Mecque, El hadji Sidy Lamine Niass revient principalement sur les révisions à apporter dans l’organisation du Hadj par le Sénégal. Le Président-directeur général du Groupe Wal Fadjri pointe la responsabilité, au premier plan, de l’Arabie Saoudite dans ces accidents à répétition qui expose Ryad sous le feu des critiques.
Dans un entretien avec le quotidien WalFadjri, Sidy Lamine Niass affirme que « tout ce qui se passe dans le pèlerinage, c’est l’organisateur qui est le responsable. S’il y a des manquements, on ne peut que les reprocher à l’Arabie Saoudite. Dans ce pays, personne n’a l’autorité de faire quoi que ce soit. Leur responsabilité est engagée au premier niveau. Maintenant, il leur appartient et ce sont aux autorités saoudiennes de sanctionner les fautifs , a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, il a appelé les autorités saoudiennes à plus de tolérance envers les Africains. « Les Saoudiens considèrent la cola comme une drogue. Une personne, qui en est détentrice, se voit confisquer son produit. Et, elle risque des poursuites. De la même manière, les saoudiens ne tolèrent pas que les Sénégalais portent des gris-gris. Cette année, ils ont arrêté des personnes au début du pèlerinage parce qu’ils considèrent cela comme du Chirk (idolâtrie). Il faut mener des négociations pour leur signifier que cela fait partie de notre culture. Cela fait partie de la culture des pèlerins de notre pays », ajoute-t-il.