Le wifi est l’une des formes les plus courantes de la technologie sans fil qui fait aujourd’hui partie de notre quotidien. Très avantageux et pratique pour la vie de tous les jours, il soulève de nombreuses interrogations quant à ses effets sur la santé des petits et grands.
Au Danemark, 5 étudiantes ont mené une étude pour essayer de mettre en avant les effets du wifi sur les plantes. Elles ont donc placé six plateaux contenant des graines de cresson dans une pièce sans connexion wifi et six autres plateaux dans une pièce contenant un routeur. Au bout de 12 jours, il s’est avéré que les graines présentes dans la pièce connectée n’ont absolument pas poussé contrairement à celles qui se trouvaient dans l’autre pièce.
La fréquence des émissions en wifi est d’environ 2450 Mégahertz (MHz). Elle est identique à celle émise par les micro-ondes et accentue la stimulation des molécules d’eau. Le corps humain étant composé essentiellement d’eau (80% pour un enfant et 60% pour un adulte), il pourrait donc être atteint par les effets de cette fréquence. De plus, les cellules ont besoin de signaux bioélectriques et de champs électromagnétiques pour communiquer entre elles, les ondes wifi perturbent leur champs magnétique ce qui entraîne migraines, insomnies voire cancers.
Certains scientifiques ont démontré que le fait de s’exposer aux ondes du wifi sur le long terme pourrait provoquer les effets suivants sur la santé :
Selon le Professeur Anthony B. Miller, chercheur à l’Université de Toronto et ancien Directeur de la Division d’épidémiologie à l’Institut National du Cancer, il est fort probable que ces radiations soient cancérigènes, c’est la raison pour laquelle les enfants doivent absolument limiter leur utilisation du wifi.
Malheureusement, très peu d’écoles mettent en place ces consignes et sont bien loin du niveau idéal d’exposition qui est de 10 microwatts au mètre carré. Lorsqu’un enfant se place près d’un modem ou d’un appareil connecté au wifi, le niveau d’exposition atteint jusqu’à 50 000 microwatts par mètre carré, ce qui risque d’affaiblir son système immunitaire.
Le Professeur Miller affirme qu’il faut privilégier les connexions câblées afin d’éviter au maximum les effets nocifs des radiofréquences, d’autant plus que celles-ci ont été classées « peut-être cancérigènes » par le Centre International de Recherche sur le Cancer. Une exposition prolongée aux ondes du wifi pourrait donc avoir des conséquences graves.
Contrairement aux scientifiques, les autorités affirment que l’exposition aux radiofréquences ne présente aucun risque pour la santé aussi bien pour les enfants que les adultes. Selon eux, le fait que les modems soient situés loin de la tête (contrairement aux télephones portables ), limite considérablement l’exposition et la rend inoffensive.
L’Agence de Protection Sanitaire affirme qu’une exposition d’un an aux ondes du wifi équivaut à un appel effectué par un téléphone portable ayant duré vingt minutes.
Même si les effets délétères du wifi ne sont pas encore prouvés à 100%, les scientifiques continuent à se pencher sur la question. Toutefois, il est recommandé de l’éviter au maximum en le remplaçant par un câble Ethernet qui est plus stable et plus fiable. Si ce n’est pas possible, il faut impérativement que le routeur soit placé hors d’une chambre à coucher, sans oublier de le désactiver dès que son utilisation n’est pas nécessaire.
L’école Montessori d’Oakville en Ontario au Canada impose aux enfants l’utilisation de câbles pour les connexions Internet et limite la durée d’utilisation du wifi pour les plus âgés, afin de limiter l’exposition des plus jeunes élèves aux radiofréquences émises par les routeurs.
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